NON, vous ne faites une offre que si vous êtes en capacité de donner une suite favorable à l’acheteur.
Il n’est pas nécessaire de répondre si vous n’avez pas la marchandise disponible aux quantités et dates demandées, si l’acheteur vous semble trop loin de chez vous, si vous n’avez pas le temps de faire une offre …
En revanche, si vous décidez de répondre à une consultation, vous vous engagez alors à respecter les conditions de la commande (conditionnement, normes et date de livraison, volume ...).
Quand une commande concerne plusieurs produits vous pouvez répondre uniquement pour un seul produit, si vous ne produisez pas les autres.
Exemple : un acheteur lance une consultation pour du jambon, des salades et du beurre. Si vous ne produisez que des salades alors vous ne faites une proposition commerciale que pour les salades.
La restauration collective publique ne concerne pas que des achats en gros volumes, que les grossistes ont plus la possibilité d’honorer.
Par exemple, pour un service de bœuf aux carottes :
Contactez l’acheteur ! Son nom et son téléphone apparaissent dans la consultation.
Il est peut-être possible de s’arranger avec lui, à moins que le produit commandé ne soit prévu au menu du jour …
Non, il n'y a pas de contraintes spécifiques autres que celles habituelles.
Non, mais il faut avoir une tenue propre (pour une bonne présentation et pour diminuer les risques de contamination). Il ne faut pas rentrer dans les locaux de préparation des repas (ou sinon porter une tenue spécifique de l’établissement).
Oui, en respectant les conditions d’hygiène et la chaîne du froid, le bon réglage des machines et en effectuant des tests de vieillissement pour valider la DLC. Les sachets doivent être correctement étiquetés.
Attention : le sous vide est une technique qui s’apprend et qui doit être bien maitrisée. Le Plan de maitrise sanitaire (PMS) doit bien décrire ce process, notamment dans l’étude HACCP.
Il n'y a pas de de conditions particulières sinon de respecter les conditions d’hygiène générales et les règles d’étiquetage.
Les pots peuvent être réutilisés. Il faut disposer d’une procédure de nettoyage et désinfection formalisée dont l’efficacité est vérifiée par des contrôles de surface de ces pots.
Oui, le paquet hygiène comprend l’obligation de faire des analyses (aliments, surface et eau) mais cela ne concerne pas uniquement la restauration collective. Les résultats sont à classer dans votre PMS.
Il est obligatoire d’étiqueter chaque unité de vente pré emballée.
Oui, car cela présente des risques de contamination.
Les fournisseurs travaillant des denrées d’origine animale sont soumis aux différents statuts sanitaires :
Les cuisines centrales agréées CE, doivent obligatoirement s'approvisionner dans un établissement lui-même agréé CE.
Pour vous aider : ce tableau d'information et de vulgarisation ne se substituant pas à la réglementation en vigueur, il est conseillé pour toute précision de se rapprocher de la Direction Départementale et de la Protection des Populations (DDPP à Mâcon : 03 85 22 57 00 ou ddpp@saone-et-loire.gouv.fr).
Pour aller plus loin : site du ministère de l'agriculture et de l'alimentation sur les démarches à faire.
Il est possible de bénéficier d’une dérogation à l’agrément pour vendre à des commerces de détail ou cuisine en dérogation lorsque les conditions suivantes sont respectées :
Attention, pas de dérogation possible pour :
Les dérogations à l’agrément sont délivrées par la Préfecture (dossier à demander auprès de la DDPP).
|
Quantité maximale livrée par semaine à tout intermédiaire confondu |
|
1er niveau Jusqu’à 100% de la production totale de l’atelier |
2nd niveau 30% maximum de la production totale de l’atelier |
|
Viandes fraîches de boucherie (sauf viandes hachées) |
250 kg |
800 kg Si les quantités livrées sont < à 30% de la quantité produite |
Produits à base de viande, Plats cuisinés, Préparations de viandes, Viandes fraiches des autres espèces que boucherie (volailles, gibiers) à l’exception des viandes hachées |
100 kg |
250 kg |
Escargots |
30 kg |
100 kg |
Laits traités thermiquement |
250 litres |
800 litres |
Autres produits laitiers |
100 kg |
250 kg |
Préparations à base d'œuf « coquille » ou de lait cru ayant subi un traitement assainissant |
100 kg |
250 kg |
Produits non transformés de la pêche (réfrigéré ou congelé, préparé ou entier) |
100 kg |
250 kg |
Produits transformés de la pêche (salé, fumé, plat cuisiné…) |
100 kg |
250 kg |
Repas ou préparations culinaires élaborées à l’avance (plat principal) |
400 kg |
1000 kg |
Source : Référentiel « Diversifier… », 2017, réalisé par le CERD et les Chambres d’Agriculture de Bourgogne-Franche Comté
Exemple
Je suis boucher-charcutier et un collège me demande 20 kg de pâté en croûte. Puis je le fournir sans perdre ma dérogation à l’agrément ?
1) Je vends habituellement 60 kg de viandes et produits à base de viande par semaine.
20 kg de pâté / 60 kg = 33% du poids total vendu par semaine
Je suis supérieur à 30%, ce sont donc les règles du niveau 1 qui s’appliquent : je peux vendre jusqu’à 100 kg de viandes et produits à base de viande par semaine
Soit 100 kg – 20 kg commandés par le collège = possibilité de vendre encore jusqu’à 80 kg de produits dans la semaine.
2) Je vends habituellement 80 kg de viande et produits par semaine.
20 kg de pâté / 80 kg = 25% du poids total vendu par semaine
Je suis inférieur à 30% de la production totale de l’atelier, ce sont donc les règles du niveau 2 qui s’appliquent : je peux vendre jusqu’à 250 kg de viandes et produits à base de viande par semaine
Soit 250 kg – 20 kg commandés par le collège = possibilité de vednre encore 230 kg de produits dans la semaine.